24 mai. Un bombardier Heinkel 111 est abattu par le sous-lieutenant polonais Krol (pilote d’un MS 406) du GC II/7. L’appareil s’écrase à Maizières-sur-Amance, près de la D 14. L’équipage est fait prisonnier et remis aux gendarmes de Varennes.
25 mai. Un bombardier Bloch MB 210 du GB I/23, qui décollait du terrain de Semoutiers pour une mission de bombardement sur la région de Solesmes (Nord), percute un Amiot 143 du GB II/38 en panne sur la piste. Le sous-lieutenant Pierre Lavenne, l’adjudant-chef Robert Laroche et le sergent Charles Verneret sont tués et inhumés au cimetière Saint-Aignan à Chaumont. Il y a en outre deux blessés.
26 mai. Le journal La Liberté annonce la mort au front (le 13 mai) du lieutenant Jean Guinoiseau, de Saint-Dizier.
30 mai. Un Amiot 143 du GB II/38 s’écrase sur le terrain de Semoutiers au retour d’une mission. Le pilote, l’adjudant Joseph Barreau de Lorde, est grièvement blessé et décède le lendemain. Il sera inhumé au cimetière de Saint-Aignan – c’est le sixième membre de l’armée de l’air basé à Semoutiers enterré en ce lieu depuis le 16 mai.
31 mai. Un Haut-Marnais, le sergent-chef Georges Weber, d’Hoéricourt, est tué dans le ciel de l’Oise à bord d’un LeO 451.
Enfant, j'habitais Chaumont pendant la dernière guerre. Nous avons été réfugiés dans le Lot avec d'autres chaumontais. J'aurais aimé retrouvé, d'abord les dates puis les noms de personnes concernées.
RépondreSupprimerJe crois que cet exode a eu lieu juste avant un bombardement de la gare de Chaumont. J'ai tenté quelques recherches auprès des Archives, mais sans succès. Merci.
Bonjour. L'exode des Chaumontais a commencé le 14 juin 1940 au soir, qui est effectivement le jour d'un bombardement de la ville. Les Panzer sont entrés dans la cité dans la nuit du 14 au 15. Des Chaumontais sont en effet partis jusque dans le Puy-de-Dôme et le Tarn. Quant à ceux réfugiés dans le Lot, peut-être que des lecteurs de ces pages sauront vous répondre. Cordialement.
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