Demain, chaque commune de France se souviendra du 11 novembre 1918, date de la cessation des hostilités dans le pays.
C'est précisément ce jour-là que décède un Haut-Marnais. Il s'appelle Fernand Larcelet. Né à Saint-Dizier en 1886, il était soldat de 2e classe dans le 360e régiment d'infanterie de Toul, régiment de réserve du 160e RI ayant accueilli en son sein plusieurs centaines d'habitants de l'arrondissement de Wassy. C'est des suites de blessures de guerre que Larcelet rend son dernier souffle à l'hôpital de Zuydcoote, dans le Nord.
A priori, ce Bragard ne serait pas le seul Haut-Marnais à cesser de vivre ce jour-là. Soldat au 160e RI, Marcel Poirel, dont le nom figure sur le monument aux morts de Doulaincourt, serait également décédé le 11 novembre 1918, et repose depuis à Nancy. Toutefois, le ministère de la Défense ne conserve pas la trace de ce Doulaincourtois parmi les morts pour la France.
Bien évidemment, ni Larcelet ni Poirel ne sont les derniers Haut-Marnais à être victimes du conflit. Nombre d'entre eux succomberont à leurs blessures dans les semaines, les mois, voire les années qui suivent, et certains tomberont lors des opérations toujours menées en Orient.
Selon Jean-Marie Chirol, 8 392 Haut-Marnais ont perdu la vie lors de ce conflit. Soit l'équivalent de la population de Langres d'aujourd'hui.
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